La navigation est désormais interdite aux kayaks dans une grande partie des rades de Toulon. Le règlement du port de Toulon dans son article 20 mentionne expressément la pratique du "canoë-kayak", en l'assimilant à l'utilisation d'engins de plage tels que les pédalos. L'extension de cette interdiction à des kayaks dument immatriculés reste malgré tout sujette à questionnement. En effet toutes les autres embarcations immatriculées de tourisme mues à la voile et au moteur sont autorisées.
La carte ci-dessous annexée au règlement et mise à jour en 2010 indique les zones interdites:
- le port militaire (en rouge),
- la zone d'exclusion autour de la presqu'ile de Saint-Mandrier (en rouge),
- l'ensemble de la petite rade (bleu foncé et zone de mouillage),
- le chenal d'accès (rose).
La navigation est autorisée dans la partie nord de la grande rade, du cap de Carqueiranne à l'extrémité nord de la grande jetée (Tour Royale). Elle est également autorisée dans la baie du Lazaret, dans la petite baie entre les forts de Balaguier et de l'Espiguette, ainsi que dans la rade de La Seyne sur Mer. Ces trois zones ne sont donc pas accessibles par la mer et à quelques mètres près, miracle de notre belle bureaucratie, ne sont pas reliées entre elles. Ainsi si vous désirez naviguer en baie du Lazaret il vous faudra portager votre kayak sur 100m à partir de la plage des Sablettes (Saint Elme) et si vous désirez rejoindre La Seyne portager en outre autour des forts de Balaguier et de l'Espiguette.
En cas de grain, soit que l'on vienne de l'est (cap de Carqueiranne) soit que l'on arrive de l'ouest (cap Sicié), il était envisageable de naviguer à l'abri de la rade et de la jetée, quitte à utiliser l'option mentionnée plus haut (portage aux Sablettes). Cette option est désormais interdite et vous devrez traverser la rade dans sa plus grande largeur (entre 3NM au plus court et 5 NM pour le cap de Carqueiranne) et dans sa partie la plus exposée, à la fois aux aléas météorologiques et à des navires allant à plus de 20NM!
Guide Kayak de mer - Méditerranée - 50 itinéraires
Additifs au Guide
lundi 27 janvier 2014
mercredi 20 novembre 2013
Nouveau parcours: les Iles Sanguinaires
Les
Sanguinaires sont un des lieux mythiques de la Corse, un de ceux qui ont
inspiré les plus grands écrivains. Bien qu’à quelques encablures seulement d’Ajaccio,
la punta Parata, les Sanguinaires et le capo di Feno demeurent un site sauvage
et d’une beauté à couper le souffle.
Assister au
coucher du soleil ou à son lever sur ce chapelet d’iles au riche
patrimoine historique est un moment fort de toute navigation en Corse.
« Figurez-vous
une ile rougeâtre et d’aspect farouche : le phare à une pointe, à l’autre
une vieille tour génoise où, de mon temps, logeait un aigle. En bas, au bord de
l’eau, un lazaret en ruine, envahi de partout par les herbes ; puis des
ravins, des maquis, de grandes roches, quelques chèvres sauvages, de petits
chevaux corses gambadant la crinière au vent ; enfin là-haut, tout en
haut, dans un tourbillon d’oiseaux de mer, la maison du phare avec sa
plateforme en maçonnerie blanche… Voilà l’ile des Sanguinaires… ».
Le paysage décrit par Alphonse Daudet il y a plus
d’un siècle n’a pas changé. Et les aigles pêcheurs, un temps disparus sont
aujourd’hui de retour.
Un départ du golfe de Lava offre l’approche sans
doute la plus spectaculaire car il permet au détour du capo di Feno d’embrasser
d’un coup la pointe de la Parata et l’ensemble des iles Sanguinaires.
Passez l’anse
de la Figiera, puis la punta di Pierra Rossa pour atteindre le capo di Feno, un
cadre sauvage que domine une tour génoise partiellement détruite.
A partir de là une vue splendide sur la Parata et
les Sanguinaires s’offre à vous. En partant de bonne heure vous profiterez des lumières douces du soleil
levant que vous aurez alors dans votre dos.
Une fois contourné le capo di Feno plusieurs jolies
criques permettent d’accoster, notamment la cala di Fuca, puis d’autres plus
petites à l’entrée de l’anse de
Minaccia. Une navigation en rase cailloux au pied du Feno vous permettra
d’observer des aigles pêcheurs (ou balbuzards), certains au nid.
Passé le village de Capigliolo et la plage de Saint
Antoine, suivez la corniche jusqu’à la
pointe de la Parata et sa tour.
La Parata est le début d’un éperon rocheux que
prolongent une série d’iles: les ilots di Porri (ou ile aux poireaux, une
espèce sauvage qui y pousse), des Cormorans et de cala d’Alga puis la Grande
Sanguinaire proprement dite. L’ensemble est un site classé Natura 2000 et qui
abrite une flore d’une grande richesse, dont plusieurs espèces très rares.
A la pointe se trouvent une tour génoise bien conservée qui date de
1608, à la fin de l’occupation génoise, et, un peu plus en retrait sur les
hauteurs, le sémaphore de la Parata, l’un des cinq sémaphores actifs de Corse.
Celui qui se trouve à l’extrémité de la grande Sanguinaire est aujourd’hui
désaffecté.
Plusieurs explications existent sur l’origine du nom
Sanguinaires : la couleur rouge foncée de la roche (du porphyre) quand le
soleil l’illumine, la proximité de
Sagone (d’où le nom d’iles Sagoneres
sur certaines cartes anciennes, enfin la présence des corailleurs (i sanguinari) dans le passé.
La Grande Sanguinaire (ou Mezzu Mare) , d’une
superficie de 35 ha, est recouverte d’un maquis de cistes et de lentisques. Ce
n’est guère l’endroit où vous trouverez l’ombre.
En son milieu se trouve un phare, le fameux phare des
Sanguinaires. Construit en 1845, il fut habité jusqu‘en 1985. C’est l’un des 5
phares de première catégorie de Corse (voir l’encart sur les phares corses).
A son extrémité sud, outre l’ancien sémaphore
désaffecté, se trouve une autre tour génoise, carrée celle-ci, la tour de
Castellucciu ou Sanguinera di mare.
Prenez le temps de débarquer pour visiter l’ile et
en particulier les ruines du lazaret abandonné qui fut construit au début du 19ème
pour la mise en quarantaine des corailleurs de retour d’Afrique du Nord.
En rentrant sur Ajaccio remarquez en bord de mer
juste avant d’arriver au port la chapelle
des Grecs, qui doit son nom aux grecs installés à Ajaccio et qui y
pratiquaient leur culte avant de s’installer ensuite un peu plus au nord, à
Cargèse.
Encart : Les
phares corses
Le « Programme général d’éclairage des côtes de
France » de 1825 avait organisé systématiquement la signalisation maritime
et prévu l’installation de 51 phares sur le littoral français. Il avait
toutefois omis la Corse. Cet oubli fut réparé au milieu du 19ème
avec la mise en chantier simultanée de 1838 à 1848 de 5 phares de premier rang
en Corse : la Chiappa, la Giraglia, Pertusato, Punta Revellata et
Sanguinaires. Mis à part celui de la Giraglia, tous furent construits selon le même
plan, à savoir une tour carrée centrée sur un logement. Ce dispositif fut
complété dans la deuxième moitié du 19ème par la construction d’une
série de phares moins puissants, dits « de proximité »: Lavezzi,
Pertusato, Pietra et Alistro.
Les phares corses ont la particularité de tous
posséder un poulailler et un local pour
l’âne. Ce dernier faisait partie
intégrante des effectifs. En effet, du fait de l’éloignement et d’un accès
souvent difficile par des chemins muletiers, le ravitaillement du phare dépendait
de lui.
« Au
dehors, le noir, l’abime. Sur le petit balcon qui tourne autour du vitrage, le
vent tourne, en hurlant. Le phare craque, la mer ronfle. A la pointe de l’ile,
sur les brisants, les lames font comme des coups de canon… A minuit nous descendions…Puis
avant de gagner nos lits…le gardien écrivait sur le grand livre du phare,
toujours ouvert : Minuit. Grosse
mer. Tempête. Navire au large. »
Léon Daudet, Le phare des Sanguinaires dans Lettres
de mon moulin
Encart : informations
pratiques
Départ : port Provençal (golfe di
Lava)
Arrivée : port de plaisance d’Ajaccio
Distance: 20 MN (35km) en faisant le
tour complet des iles. Il est
toutefois possible de raccourcir le parcours en mettant à l’eau de la plage de
Saint Antoine à Capigliolo dans l’anse de Minaccia (AR 8NM).
Durée: 7h (4h pour la boucle à
partir du Petit Capo di Feno)
Cartographie : IGN 4153 OT
Accès à l’eau
et stationnement :
Mise à l’eau : au port Provençal au bout de la
D381 sur la plage du village de vacances de Lava au fond du golfe du même nom
(ou à la plage de Capigliolo).
Sortie :
cales du port de plaisance Charles
Ornano à Ajaccio
Sécurité :
Les possibilités de débarquement sont nombreuses en
venant du golfe de Lava une fois
contourné le capo di Feno. Une route permet d’accéder à Capigliolo. Une autre
longe la cote entre la Parata et Ajaccio
Sémaphore: la Parata
Météo marine Corse: canal 79
GSM : attention l’ancien numéro 1616 n’existe
plus, tous les appels sont regroupés sur le 112 qui répercute sur le Cross
compétent
Conditions
favorables :
Prévoir une journée sans vent, les Sanguinaires sont
particulièrement exposées.
Partez tôt pour profiter du soleil levant ou au
contraire tard pour profiter du couchant
dimanche 26 juin 2011
Marseille : cale de Callelongue
Les portillons est et ouest sont bien peu facilement utilisables. Le grand portail coulissant est censé être ouvert. C'est un aménagement totalement différent qui avait été évoqué lors des réunions de concertations...
La cale de Callelongue a été clôturée depuis début 2011 et rendue ( peut-être volontairement ? ) la moins commode possible d'utilisation par les kayakistes.
La mise à l'eau reste néanmoins possible et tout à fait légalement autorisée pour des kayakistes décidés.
L'alternative qui consisterait à envoyer les kayakistes mettre leurs embarcations à l'eau sur la plage de la Maronnaise aux Goudes est dangereuse. ( présences de nombreux baigneurs, absence de chenal, exposition au vent dominant )
Des discussions sont en cours entre MPM qui gère les ports de plaisance, l'association des plaisanciers de Callelongue et des groupes et associations de kayakistes.
La mise à l'eau reste néanmoins possible et tout à fait légalement autorisée pour des kayakistes décidés.
L'alternative qui consisterait à envoyer les kayakistes mettre leurs embarcations à l'eau sur la plage de la Maronnaise aux Goudes est dangereuse. ( présences de nombreux baigneurs, absence de chenal, exposition au vent dominant )
Des discussions sont en cours entre MPM qui gère les ports de plaisance, l'association des plaisanciers de Callelongue et des groupes et associations de kayakistes.
vendredi 17 juin 2011
Les platanes du canal du Midi - Parcours 5
Navigation paisible sur le canal du Midi, entre Marseillan et Agde.
"Malades, les 40 000 platanes du canal du Midi devront probablement être abattus"
Le journal Le Monde évoque dans son édition du 17/06/2011 le sort de ces arbres majestueux qui bordent le canal. Ceux-ci sont attaqués par un champignon - le chancre coloré - capable de tuer un arbre centenaire en cinq an.
Faute de moyens financiers, aucun des plans imaginés depuis 2000 pour prévenir cette catastrophe annoncée n'a pu être mis en place.
L'UNESCO envisagerait de de retirer le canal du Midi de la liste du patrimoine mondial.
"Malades, les 40 000 platanes du canal du Midi devront probablement être abattus"
Le journal Le Monde évoque dans son édition du 17/06/2011 le sort de ces arbres majestueux qui bordent le canal. Ceux-ci sont attaqués par un champignon - le chancre coloré - capable de tuer un arbre centenaire en cinq an.
Faute de moyens financiers, aucun des plans imaginés depuis 2000 pour prévenir cette catastrophe annoncée n'a pu être mis en place.
L'UNESCO envisagerait de de retirer le canal du Midi de la liste du patrimoine mondial.
source : Le Monde, 17 juin 2011
lundi 2 mai 2011
Parcours 32 - Zone d'exclusion autour du fort de Brégançon
mardi 19 avril 2011
Parcours 32 - Zone d'exclusion de Brégançon
Lors des deux derniers passages à Brégançon en février et mars 2011, les bouées matérialisant la zone d'exclusion autour du fort avaient disparu. La zone d'exclusion du fort, qui rappelons le est une résidence du Président de la République, aurait elle été supprimée?
samedi 26 février 2011
Parcours 20 - Calanque de Podestat
Jean-Louis Fenouil et Alain Dupaquis rappellent dans leur ouvrage " Calanques, entre ciel et mer", Éditions de l'Envol, ce que Jean-Claude Izzo écrivait dans Soléa à propos de cette calanque.
Après une courte sieste, j'étais parti marcher vers les calanques. J'avais senti le besoin de laver ma tête à la beauté de ce pays. De la vider de ses sales pensées, et de la remplir d'images sublimes. Besoin aussi de donner un peu d'air pur à mes pauvres poumons.
J'étais parti de Callelongue, à deux pas des Goudes. Une ballade facile, de deux heures à peine, par le sentier de la Douane. Et qui offrait de magnifiques points de vue sur l'archipel de Riou et le versant sud des calanques. Arrivé au Plan des Cailles, j'avais tiré à flanc, non loin de la mer, dans les bois au-dessus de la calanque des Queyrons. Suant et soufflant comme un pauvre diable, j'avais fait une halte au bout du sentier en corniche qui surplombe la calanque de Podestat. J'étais bien, là, face à la mer. Il n'y avait rien à comprendre, rien à savoir. Tout se donnait aux yeux dans l'instant où l'on en jouissait.
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